...pour rendre le monde vivable et la mort affrontable.
Aimé Césaire
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| Adel ABDESSEMED, Décor - 2011-2012 - Cliché pris à la Fondation Pinault |
Quelqu'un ma demandé récemment ce que je souhaitais faire de mon mandat et c'est cette phrase qui m'est venue à l'esprit.
Simplement parce que nous sommes dans une période difficile et qu'il est nécessaire de faire exister ce lien à l'autre et à la création qu'est la culture. C'est même complètement essentiel.
Je voulais dire aussi que je n'ai jamais vu un intermittent du spectacle rouler sur l'or.
Que nous sommes en train de parler de travailleurs précaires.
De TOUS les travailleurs précaires.
Et que ça mérite qu'on y réfléchisse un peu tous ensemble.
C'est une petite reprise de ce blog avec une réflexion en cours sur la façon dont je pourrai le faire vivre.
A propos de précarité et de réflexion, je me demandais, vu les filtres et l'épaisseur de langue de bois administrative à travers lesquels étaient perçus les problèmes, comment des gens qui, dès la sortie de leurs études, ont vécu de l'argent public suffisamment bien pour pouvoir, d'après ce que j'ai constaté sur le site de HATVP, épargner la moyenne de 8000 € par mois, comment donc, ces gens pouvaient percevoir ce qu'est réellement la vie de ceux qui leur ont fait confiance et vivent plus que chichement...
RépondreSupprimer(et, du coup, ont l'impression que les élus vivent sur une autre planète et sont aveugles et sourds à touts sauf aux groupes de pression qui vivent comme eux et se foutent de nous)
La Culture, encore et toujours, le reflet d'une introspection...
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