Photographie : Lorenzo Papace |
J'ai découvert Virginia Woolf tardivement mais ce fut quasiment un coup de foudre.
J'ai aimé tout de suite son écriture et découvert une femme fragile qui a essayé d'être elle même malgré la dépression.
Autant vous dire que lorsque le NTH8 a mis ce spectacle à son programme l'an dernier, c'est avec beaucoup de joie que j'y assisté.
Il ne s'agit pas de n'importe quel texte : c'est ici une réflexion sur la place des femmes dans la littérature et par delà leur émancipation. Un texte qui a une place importante dans l'histoire du féminisme.
Comme d'habitude, la collaboration de Sylvie Mongin-Algan et d'Anne de Boissy nous a offert une lecture sublimée de cette œuvre et d'un sujet qui les (nous) préoccupe au plus haut point : la création artistique.
Pour notre plus grand plaisir, cette œuvre est à nouveau à l'affiche du théâtre aux jours et horaires que vous trouverez ensuite. N'hésitez pas à réserver rapidement car le théâtre n'est pas aussi grand que la qualité du travail qu'on y fait.
Pour les tarifs, je vous rappelle la politique de la maison :
"L'accès à notre théâtre est pour tous et pour chacun. Et les biens
immatériels qu'il permet d'aborder sont, selon nous, proprement
inestimables : soit leur valeur dépasse tout ce qu'on pourrait estimer,
soit on ne peut leur donner de valeur marchande, car les œuvres créées
par les artistes sont destinées à appartenir à tous et à chacun, comme
l'air, la terre, ou le soleil... Donc, c'est au choix de chacun, de 0 à 100 euros."
N'hésitez pas à dire que vous venez de ma part, Marie-Emanuelle à l'accueil vous réservera en plus son plus grand sourire.
dimanche 12 octobre 2014 - 17h00
lundi 13 octobre 2014 - 20h00
mardi 14 octobre 2014 - 20h00
Pourquoi les hommes boivent-ils du vin et les femmes de l’eau ?
Pourquoi un sexe est-il si prospère et l’autre si pauvre ?
Quel est l’effet de la pauvreté sur le roman ?
Quelles sont les conditions nécessaires à la création des œuvres d’art ? Mille questions me venaient à l’esprit.
Mais il me fallait des réponses et non des questions, et une réponse,
je ne pouvais l’avoir qu’en consultant les doctes, les esprits non
prévenus, ceux qui, s’étant mis au-dessus des polémiques et de l’agitation des corps, ont livré le résultat de leur raisonnement et de leurs
recherches dans des livres qui se trouvent au British Museum.
Si la vérité ne se trouve pas sur les rayons du British Museum, me demandai-je, saisissant un carnet et un crayon,
où peut-elle bien se trouver ?