05/12/2009

Le temps est élastique...


"Lâche pas l'affaire". C'est ce que m'a écrit mon pote Marco cette semaine.
D'autres me l'ont écrit aussi. Merci à tous c'est très gentil.
La question est là "lâcher l'affaire ou pas".
Genre to be or not to be... continuer à bloguer.
Parce que dès que le calendrier est arrivé sur la date 1er décembre, le temps s'est mis à se comporter de façon très bizarre.
Il s'est accéléré comme ça d'un seul coup.
En même temps il y a des moments où tout est long, si long.
Elastique, voilà le temps est élastique.
La fin de l'année approchant, tout ce qui peut être casé comme réunions, discussions, meetings, projets à terminer... est casé et bien casé rendant l'emploi du temps de tout le monde un peu chargé. Je ne suis pas la seule dans ce cas heureusement.
Je me balade alors comme une funambule sur cet élastique en faisant bien attention de ne pas tomber. Il semble que l'expérience commence à venir car j'arrive à jongler entre les rendez-vous comme une vraie pro.
Sauf que l'inspiration, moteur essentiel de la blogueuse de base, me manque un peu en ce moment.
Je n'ai pas envie de continuer à faire du remplissage en mettant de jolies photos, des poésies chics et des expressions inspirées par l'actualité vite fait bien fait.
Du fond comme me disait Romain l'autre jour, du fond.
Justement, mon fond à moi je le vis sur le terrain en ce moment et pas dans les mots que je pourrais coller dessus.
Je sais pourtant les manier ces mots à force.
Ca fait 5 ans que je blogue.
5 ans que je parle de tout, de la vie, de l'amour, de musique, de politique, des autres, du fond et de la forme.
Ca en fait du temps passé sur mon clavier vous savez.
Des kilomètres de mots mis bout à bout.
Des phrases jetées au hasard sur le net en espérant y rencontrer un écho.
Bouteilles à la mer.
Je suis une femme qui fait de la politique.
Socialiste qui plus est.
Et je vous emmerde.
J'allume ma 3ème clope.
Je finis mon verre.
Un communard.
C'est bon le communard vous savez.
Aujourd'hui les illuminations commencent à Lyon.
Notre nuit va s'éclairer.
Soleil de nuit.
N'oublions pas nos lumignons mardi prochain.
Et espérons qu'il ne pleuvra pas.
Loie Fuller doit être parmi nous arrivée en direct du Canada.
Une raison de plus pour être dehors et pas le nez sur mon écran.
Fermer mes yeux et penser qu'hier n'existe plus, que demain est un rêve et qu'aujourd'hui, aujourd'hui il fait si beau qu'on aimerait tant que toute la laideur et la violence s'effacent.
Ne pas croire en Dieu mais croire aux miracles.
Le temps, juste le temps d'éclairer nos fenêtres et de nous envoyer mille sourires.

Photo : André Kestesz
Bande son : Leonard Cohen - Waiting for a miracle


2 commentaires:

  1. Cela ne fait pas beaucoup de temps que je vous lis, mais c'est avec un immense plaisir car je partage vos idées et apprécie votre plume.
    Peut-être pouvez-vous vous accorder une pause de fin d'année, le temps que l'inspiration et la disponibilité reviennent ?
    Sinon, partager un beau texte ou une belle chanson est appréciable aussi (j'avais beaucoup aimé l'extrait de Camus que vous avez publié récemment...)
    Bon courage pour la masse de travail de fin d'année en tout cas.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Arthénice. Je vais me l'accorder cette pause c'est certain.

    RépondreSupprimer

Et toi tu lis quoi ?

Je regarde en replay l'émission sur le Livre préféré des Français : il s'agit d'un livre de Sophie Grimaldi intitulé Il est gran...