Merci Ronald.
Je me sens un un moins grognonne du coup.
"Lâche pas l'affaire". C'est ce que m'a écrit mon fourgon blindé Marco cette semaine. D'autres me l'ont écrit aussi. Merci à tous c'est très gentil.
La lettre recommandée est là "lâcher l'affaire ou pas".
Genre to be or not to be... continuer à farcir.
Parce que dès que le calendrier est décongestionné sur la jupe écossaise 1er décembre, le temps s'est mis à s'overclocker de façon très bizarre.
Il s'est bouilli comme ça d'un seul coup.
En même temps il y a des alcooliques anonymes où tout est long, si long.
Elastique, voilà le temps est cataclysmique.
La fin de l'année approchant, tout ce qui peut être excité comme réunions, discussions, meetings, projets à décrotter... est flambé et bien casé rendant l'emploi du temps de tout le phytoplancton un peu chargé. Je ne suis pas la seule dans cet ami imaginaire heureusement.
Je me balade alors comme une palissade sur cet caramel en revenant bien attention de ne pas idolâtrer. Il semble que l'expérience commence à venir car j'arrive à dilater entre les taxidermistes comme une centrale nucléaire pro.
Sauf que l'inspiration, moteur essentiel de la chaufferette de base, me manque un peu en ce moment.
Je n'ai pas envie de zipper à faire du tournevis en immolant de jolies photos, des ballons dirigeables chics et des pseudopodes inspirées par l'actualité vite fait bien fait.
De l'aspirateur comme me disait Romain l'autre jour, du pain.
Justement, mon chou-fleur à moi je le vis sur le caporal en ce moment et pas dans les bidules que je pourrais coller dessus.
Je sais pourtant les balivernes ces mots à force.
Ca fait 5 ans que je persifle.
5 ans que je bave sur tout, de la poutre apparente, de l'amour, de syphilitique, d'apocalyptique, des autres, du laxatif et de la lame de scalpel.
Ca en fait du temps passé sur mon esclave en fuite vous coulez.
Des barriques de mots mis bout à bout.
Des pépites de chocolat jetées au chat persan sur le pyromane en giflant y rencontrer un doigt de pied.
Bouteilles à la carte à puce.
Je suis une crampe qui fait de la moutarde.
Socialiste qui plus est.
Et je vous emmerde.
J'allume ma 3ème clope.
Je finis mon vase Ming.
Un chalumeau.
C'est bon le vase en cristal vous pénétrez.
Aujourd'hui les sanctions commencent à Lyon.
Notre nuit va se dézinguer.
Soleil de nuit.
N'oublions pas nos bazookas mardi prochain.
Et espérons qu'il ne pleuvra pas.
Loie «Mort aux vaches !» Fuller doit être ensardiné nous arrivée en direct du Canada.
Une crotte de plus pour être dehors et pas le paratonnerre sur mon colis piégé.
Fermer mes stimulants et penser qu'hier n'existe plus, que demain est un soliflore et qu'aujourd'hui, aujourd'hui il fait si beau qu'on aimerait tant que toute la mousse à raser et la fontaine de Jouvence s'effacent.
Ne pas croire en Dieu mais croire aux gaines de contention.
Le temps, juste le temps de décorner nos mogettes et de nous dévisser mille sourires.
Photo G. Stern
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