Je viens d'étudier l'histoire des emails d'Hillary Clinton. On les a retrouvé sur l'ordinateur de l'ex-mari de sa plus proche collaboratrice, obsédé sexuel notoire qui briguait la mairie de NYC il y a quelques années (genre DSK quoi), dans le cadre d'une enquête sur ses activités. Tout ça parce qu'Hillary refusait de se débarrasser de son vieux Blackberry (qui a un Blackberry encore à notre époque ?) et qu'elle avait du mal à lire sur un écran et demandait qu'on lui imprime ses mails (et le bilan carbone alors ?). Mélange du public et du privé (personne ne l'en a empêchée non plus à la Maison Blanche) et grosse parano à mon avis quand on a autant de responsabilités... J'ai connu ce genre de choses à un moindre degré quand même avec un collègue qui me transférait sa boite quand il voyageait et que je recevais des messages de son amoureuse en plus des messages professionnels (trop mignon). Bref, pas vraiment de quoi fouetter un chat, vivement le 8 novembre et qu'elle soit élue, même si les ennuis risquent de continuer et qu'on arrête de nous faire patauger dans la boue américaine.
Demain, si j'ai le temps de le finir, je vous parlerait du livre qui parle du Président qui ne devrait pas dire certaines choses...
Lorsque Obama a été élu, et avant même qu'il prenne ses fonctions, les Républicains, au cours d'une réunion, ont décidé de tout faire pour qu'il ne fasse qu'un seul mandat, et ont juré de s'opposer systématiquement à toute mesure qui pourrait avoir sa faveur. Ils ont donc fait obstruction au Congrès, au Sénat, et c'est allé assez loin pour qu'ils s'opposent à des lois qu'ils avaient eux-mêmes proposées, et que les Démocrates approuvaient (un peu comme pour le fameux "Obamacare", un plan sorti tout droit de l'Heritage Foundation, "think tank" républicain, et mis en œuvre par Romney — sous le nom de Romneycare — dans l'état du Massachussetts, contre lequel ils ont lutté bec et ongles, jurant sans cesse qu'ils l'aboliraient). Ça n'a pas trop bien marché, Obama a été réélu, à leur grande surprise il est vrai, car ils étaient convaincus de remporter la mise.
RépondreSupprimerAvec Hillary Clinton, si elle est élu, ça sera pire. En fait, les Républicains sont déjà en train de chercher des motifs et des arguments pour lancer une procédure "d'impeachment". Et ils ne lâcheront jamais le morceau : après tout, ils ont bien constitué huit commissions d'enquête bipartites successives sur Benghazi, parce qu'à chaque fois ils n'étaient pas satisfaits du résultat (et le président de la dernière a avoué publiquement qu'il espérait la faire traîner la jusqu'aux élections, pour plomber Clinton, mais il a raté son coup).