Vous ne la trouvez pas incroyable cette histoire ?
Le fondateur de PIP était charcutier avant de fonder sa société.
Que celui qui ne s'est jamais reconverti dans son existence lui jette la première pierre mais quand même... personne n'aurait jamais tilté la-dessus si ce personnage ne défrayait pas la chronique avec ses implants pourris défectueux et la découverte de cancers chez certaines porteuses.
Pour lui tout était bon dans le cochon nichon on dirait.
"Une société allemande, Brenntag, distributrice de produits chimiques, aurait fourni à PIP du Baysilone, une forme de silicone utilisée dans l'industrie pour sceller des matériaux de construction, et que l'on retrouve également dans les composants électroniques."
Délicat isn'it ?
Cette histoire m'a agacée au début. Mis à part les besoins en chirurgie réparatrice, que des femmes dépensent leur argent pour se faire refaire la poitrine, le nez, les fesses, alouette, me semblait être la connerie suprême.
Et puis je me suis dite que si la nature ne m'avait pas dotée d'une poitrine avantageuse et d'un physique de rêve, j'aurais peut être moi aussi cédé à la tentation.
Et, pensant que ce genre d'intervention est devenue très courante donc sans risque de complication, je n'aurais pas hésité à me doter d'une superbe paire de seins qui aurait fait faire le loup à tous mes voisins.
Pendant ce temps, il y a des gens qui crèvent de faim...
Après tout, la nature n'est pas toujours bien faite donc pourquoi ne pas lui donner un coup de main.
Indignez vous quoi !
Du Baysilone quand même.
"Au menu, un mélange de produits commandés à des entreprises de composants industriels et chimiques qui n'avaient jamais été testés cliniquement pour leur éventuelle nocivité sur l'organisme dont un additif pour des carburants. Mélangés les uns aux autres, l'illusion était totale".
Bon appétit les gens.
Tout ça pour dire que cette histoire de charcutier-prothesiste me fait irresistiblement penser au film de Caro et Jeunet.
Dicton du jour : il vaut mieux être moche et en bonne santé que belle et malade.
Promis, demain je parle de politique.
Ou pas.
"tout est bon dans le nichon " : excellent !
RépondreSupprimerCoucou Polluxe. Bonne année et bonne santé aussi... et du Shazam à fond les ballons !
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