Le 16 décembre 2008, près de la place Bellecour (Lyon 2e), aux alentours de 17 heures 30, deux photographes de l'Agence France Presse ont été empêchés de prendre librement des photos par des fonctionnaires de police. Ces photographes étaient en train de couvrir une manifestation de lycéens dans un lieu public et faisaient leur travail d'information.
Les sections Lyon 3e 6e, Lyon 7e, Lyon 8e, Oullins et sud ouest lyonnais et Caluire Rillieux Sathonay de la Ligue des Droits de l'Homme rappellent que si la loi sur la liberté de la presse accorde aux fonctionnaires de police un régime spécifique visant à protéger leur identité, cette disposition est amoindrie au nom du droit à l'information, notamment dans le cadre d'un événement dont l'importance justifie qu'il soit porté par l'image à la connaissance du public ou d' un événement d'actualité hautement médiatisé faisant écho à une opération de police en relation directe avec celui-ci. En tout état de cause, le droit à l'image ne peut pas être invoqué lorsque le fonctionnaire de police n'est pas identifiable sur l'image en cause.
En conséquence, elles s'interrogent sur un évènement qui leur semble aller à l'encontre de la législation française ainsi que des dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dont la France et d'autres pays dans le monde ont fêté le 60e anniversaire le 10 décembre dernier.
A lire aussi sur RUE 89, le Nouvel Obs et Libé Lyon.
En conséquence, elles s'interrogent sur un évènement qui leur semble aller à l'encontre de la législation française ainsi que des dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dont la France et d'autres pays dans le monde ont fêté le 60e anniversaire le 10 décembre dernier.
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Comment voudrait-on que les libertés publiques ne soient pas menacées en France, avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée et un PS qui passe son temps à chasser les papillons ?
RépondreSupprimerScandaleux, quoiqu'à peine étonnant en Sarkozie, cet incident, mais je suis surpris que les syndicats et organismes de presse ne songent pas à poursuivre en justice la police lyonnaise?
RépondreSupprimerOuffff, ils m'ont laissé faire les miennes Place carnot :o))))
RépondreSupprimeret dire qu'une certaine droite lyonnaise cautionne ça!
RépondreSupprimerTu es une mauvaise Française de rapporter ça.
RépondreSupprimerTu n'as pas compris que c'est pour le bien de tous.
- Pas de photos -> pas d'info.
- Pas d'info -> pas de manif.
- Pas de manif -> pas de problème.
- Pas de problème -> tout va bien.
- Tout va bien -> la France me doit le bonheur.
Il faut donc me laisser faire ce que je fais.
Allez, encore un quinquennat, et si tout continue à aller aussi bien, modif de la constitution pour supprimer la limitation à deux mandats.
Elle est pas belle la vie ?
(à Paris aussi, on ne sait qu'il y a des manif que grâce au Web et deux jours après...Comme ça il peut dire en ricanant "quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit !", évidemment s'il fait casser les journalistes par les flics, il n'y a pas de mauvaises nouvelles.)
PS: Tu ne pourrais pas faire un truc pour que ton blog se souvienne de ceux qui passent commenter ? C'est comme si on allait à la préfecture en situation irrégulière, on se fait tout réclamer à chaque fois et à la fin on se fait virer et faut tout recommencer !!!!
Et voilà que l'IGPN ouvre une enquête sur cette affaire. On aurait tellement aimé qu'elle soit dénoncée officiellement par le PS, ne serait-ce que par ses représentants du Rhône. Mais ce parti, obnubilé par ses affaires internes, est décidément une vraie tortue. Et nous devons faire en sorte que ça change.
RépondreSupprimerEn tout cas, merci à Trublyonne d'avoir été l'une des premières à relayer ce scandale.