Cette semaine sur ma radio préférée, je ne sais plus quel jour, je suis moi-même très occupée en ce moment, il était question des femmes de ménage du Hyatt Hôtel place Vendôme qui gagnent 1212 € par mois pour nettoyer des chambres qui seront facturées de 950 à 16.000 € aux clients. Même pas embauchées par l’Hôtel mais par des sous-traitants qui les traitent comme du bétail. Genre marche ou crève. Quand j’ai entendu ça j’en suis restée estomaquée. La France qui se lève tôt pour nettoyer la merde des autres mais qui gagne moins que les autres. Ce sont des femmes en même temps. Et une femme ça n’est bon qu’à faire le ménage et être payée 40 % de moins que les hommes. Il parait aux dernières nouvelles qu’elles ont obtenu gain de cause et que leur action permet à d’autres femmes de ménage de gagner elles aussi de meilleures conditions. Comme quoi, la situation de la femmes au travail est un « boulot » de tous les jours afin d’arriver à obtenir des avancées et aussi de les conserver. Merci la gauche non ? Un ministère des droits de la femme qui parait anodin pour la droite n’est pas de trop pour combler toutes ces lacunes et arriver à obtenir, entre autres, l’égalité professionnelle. En même temps, quelques minutes ensuite la présentatrice Anne-Sophie Lapix annonce qu’en ce qui concerne la nouvelle émission qu’elle anime C à vous, elle est payée pour s’amuser. Elle en a de la chance Anne-Sophie dites donc. On ne sait pas combien elle gagne, sûrement plus que les femmes de ménages mais sans doute moins que ses collègues masculins (vous voulez parier ?) et elle s’amuse. Concept aussi intéressant. J’ai jeté un œil une fois sur l’Emission, j’ai vu effectivement qu’elle s’amusait bien avec ses copains et je suis passée à autre chose. Je déteste voir des gens s’amuser entre eux à la télé. Je trouve ça très vexant même. Je m’amuse suffisamment (ou pas d’ailleurs) dans ma propre vie avec mes propres copains et collègues pour apprécier qu’on m’impose ça à la télé. Je regrette la journaliste qui avait mis KO Marine Le Pen et j’espère qu’elle ne va pas rester trop longtemps à s’amuser au travail et revenir vers nous avec quelque chose de plus consistant. Comme je vous le disais, travailler c’est gagner de l’argent pour vivre mais ça peut aussi être un concept. Poser sa petite pierre, quelle qu’elle soit et faire avancer les choses. Et pour nous les femmes, c’est vraiment pas gagné, c’est moi qui vous le dis.
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Karl Marx lui-même était contre le concept de travail, c'est-à-dire d'activités créatrices de valeurs effectuées pour un employeur qui en échange ne redonne que la parcelle minimale de cette valeur permettant de continuer à travailler.
RépondreSupprimerJe sais que ce n'est pas exactement le jour pour le dire (félicitations), mais trop souvent la femme mariée n'est d'une certaine façon que celle qui travaille pour un mari-employeur.
Au contraire, il faudrait revenir à un concept de tâches, qu'elles soient conjugales, maternelles, sociales, de tous pour tous. Dans ce registre, une femme enceinte accomplit une tâche au même titre que le chirurgien qui opère un œil, la conductrice de bus ou l'ingénieur qui planifie la construction d'une ligne de chemin de fer. En revanche, celui qui invente des publicités n'accomplit rien que de l'inutile, quant à l'actionnaire ce n'est qu'un vulgaire nuisible.
Bien entendu, cela suppose que tout simplement le concept de monnaie disparaisse.