Quand j’étais jeune, j’ai eu l’occasion de croiser le Grand Magic Circus.
C’était après 68 à la Fac de Nanterre.
J’ai croisé aussi les Martin Circus – ceux qui s’éclataient au Senegal avec une copine de cheval – mais c’est une autre histoire.
J’ai trouvé ça drôle mais j’avoue que ce n’est pas cette expérience qui m’a fait aimer le theatre.
Quelques années plus tard j’ai retrouvé Savary au Théâtre de Chaillot.
Les rustres de Goldoni avec Dominique Lavanant se baladant avec des pattes de canard.
Je n’ai pas trouvé ça drôle du tout et j’ai décidé que Savary n’était n’était pas ma tasse de thé.
A l’époque j’habitais Paris et du coup j’ai loupé son époque lyonnaise au Théâtre du 8ème qui est devenu la Maison de la Danse.
Peut-être que j’ai loupé quelque chose.
Même que dans les années 80 j'ai refusé une offre de travail à Chaillot (mais ça aussi c'est autre chose).
En attendant, l’annonce de son décès m’a fait une drôle d’impression hier.
Comme si une partie de ma jeunesse s’en était allée avec lui.
La parenthèse enchantée des années 70 où on a pensé que tout était possible.
Les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas cette chance et moi j'ai bien l'impression de ne pas avoir su en profiter.
Ainsi va la vie! Partir...
RépondreSupprimer'Tain, Jethro Tull, ça fait 2000 ans que je n'ai pas écouté ça!
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