06/10/2010

Les petites incommodités du blogueur

Le Coucou m’a refilé la patate chaude de la saison : exposer mes cinq «petites incommodités de blogueuse».


Ayant un peu de temps disponible cette semaine (le DAI est parti faire la promotion de produits français en Chine – on peut toujours rêver) je me soumets bien volontiers à cette chaîne.
J’en profite pour annoncer officiellement ici que je suis la candidate suppléante du candidat Conseiller Général sortant du 14ème canton de Lyon, j’ai nommé Christian Coulon. Je l’ai déjà remercié maintes fois pour sa confiance, je le remercie encore une fois ici. Nous aurons bien l’occasion de revenir sur les Cantonales qui n’intéressent pas souvent les électeurs mais dont le rôle prépondérant dans la vie de tous les citoyens est souvent méconnu.

Cette annonce dans cette note n’est pas innocente non plus car elle m’amène à l’incommodité n° 1 qui est en train de faire surface : Comment gérer un blog politique en temps de campagne. Surtout quand ledit blog est un blog personnel, d’humeur, bonne parfois, mauvaise souvent vis à vis du gouvernement. Comment avoir une crédibilité vis à vis de mes électeurs ? Enfin surtout ceux de Christian. J’ai décidé une fois pour toutes de rester moi-même et de ne pas changer de cap. Je pense que c’est ainsi que les gens m’apprécient. 

Incommodité n° 2 : être blogueuse politique dans un univers majoritairement masculin. C’est vrai que le jour où j’ai décidé de faire la campagne de Ségolène Royal, je ne me suis pas rendu compte de l’univers impitoyable dans lequel je faisais mes premiers pas. Comme ma copine CC, je trouve que je ne m’en suis pas trop mal sortie.

Incommodité n° 3 que je relierai à la numéro 1 : ne plus être anonyme. C’est vrai que l’anonymat te permet pas mal de libertés. Avancer à visage découvert c’est plus compliqué. Il faut faire plus attention à ce qu’on écrit. Surtout quand on est lu par ses collègues de la Mairie ou de la Ville de Lyon. Pas envie de me faire taper sur les doigts parce que j’écris des âneries. Sinon pour le reste ça se passe bien. Mes collègues de travail me fichent la paix avec ça. Ils savent que je cloisonne complètement. 

Incommodité n° 4 : quand écrire ? Ca c’est le point le plus difficile. Des idées de notes, j’en ai toute la journée. Au volant de ma voiture. Quand je promène le chien. A table. Au lit. Sous la douche. Bref surtout quand je ne peux pas écrire. Après il y a le travail et ensuite le travail. Donc vous n’imaginez même pas le nombre de billets qui sont partis au paradis des billets jamais écrits mais qui auraient pu être drôlement bien. Un peu à l’heure du déjeuner. Un peu à la maison (quand le DAI n’est pas là et quand je ne suis pas en réunion). Pas l’idéal quoi. Mais en même temps, ça veut dire que ma vie est riche et bien remplie et du coup l’idée de « nourrir » ce blog n’est plus si nécessaire que ça.

Incommodité n° 5 mais en est-ce vraiment une ? Les réseaux sociaux. Facebook et Twitter bien sûr où j’adore aller papoter à l’occasion avec mes amis et collègues blogueurs. C’est sympa mais ça enlève aussi l’idée de l’écriture. On ne peut pas toujours tous faire. Du blog donc de l’écriture. Du Facebook donc du réseau. Du Twitter donc de l’information. Et finalement ce n’est vraiment pas si grave que ça. N’est ce pas Docteur ?

Illustration sonore : Babet - Je pense à nous.

4 commentaires:

  1. "Incommodité n° 2 : être blogueuse politique dans un univers majoritairement masculin" on avait essayé d'ouvrir, il y a deux ans, sous ton impulsion. Ca n'a pas marché.

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  2. tiens il est sympa ce tag, je crois que je vais te le prendre
    @Nicolas : c'est pas forcément mieux d'être une femme dans un univers majoritairement féminin, j'en sais quelque chose

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  3. Incommodité n° 2
    Ton commentaire est ambigu.
    Avec Royal, on pourrait arrêter de parler d'acharnement sexiste.
    Il y a autant de connes et de salopes chez les femmes politiques qu'il y a de cons et de salauds chez les hommes politiques, comme la guerre politique est partout d'une violence extrême.
    Royal le sait depuis toujours et ses "découvertes" ne sont que des petits mensonges pour les faux naîfs.

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  4. L'image dégage une atmospère zoophile évidente et le dossier du siège contient des formes proches de celles utilisées par la communauté zoophile, pour son signe ZETA.

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