02/07/2010

Joe Cocker : la déception

Ahh là là, c'est toujours comme ça avec les pointures.
On s'attend au grand jeu et on a le strict minimum.
Un fainéant, je l'ai écrit hier...
Le public avait l'air content, on lui a donné ce qu'il attendait.
You are so beautiful, sirupeuse rengaine, unchained my heart et tutti quantti.
C'était sympa remarquez, on a pu chanter avec lui.
Joe, 66 ans au compteur, un peu vieilli, un peu bouffi.
Chaque fois qu'il montait la voix j'avais l'impression qu'il allait faire une attaque.
Musiciens nickel. Choristes sexy comme toutes les choristes.
Du bon boulot. On arrive, on travaille, on repart.
Sauf que moi ce genre de boulot ça m'ennuie vite.
Surtout au concert.
Et quand je m'ennuie je dors.
Même avec la voix rauque de Joe qui résonne dans l'amphitéâtre romain.
Musicalement, ce n'est pas du jazz, ce n'est pas du rock, ni du blues d'ailleurs.
C'est juste de la variété.
Et la variété je l'écoute à la radio, Sam Suffit largement.
Bye Bye donc Joe Cocker.
Heureusement avant lui il y avait Esperanza Spalding.
Du Jazz, du talent, de la fraicheur (bienvenue avec le temps qu'il fait)
Bref tout ce qu'on s'attend à écouter à Vienne.



1 commentaire:

  1. je n'avais pas tord d'être réservé...
    Mais pour Esperanza Spalding, it is the happiness of moment !

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