Pour une fois on ne va pas parler politique, mais essayer de comprendre une notion qui nous a divisé mes amis et moi ce week-end.
Moi je pense que oui. Ne pas choisir est quand même un choix.
On peut considérer qu'on se dédouane de toute responsabilité en le faisant c'est sûr. On pourra dire plus tard "je n'ai pas choisi, j'ai laissé la vie ou les autres décider à ma place" alors qu'on avait la possibilité de le faire. Il suffirait parfois de dire oui ou non mais c'est sans doute très difficile à faire alors on dit "je ne sais pas" "je ne peux pas" et on attend que les choses se décantent d'elles-même.
Pour beaucoup de gens, ne pas choisir est un art de vivre. Ils se laissent porter par le flot et vont où celui ci les mène.
Pour beaucoup d'autres, la question ne se pose même pas. Ils ont d'autres priorités que celle du choix : survivre par exemple.
J'ai trouvé cette citation quelque part : "dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable".
Ca ne répond pas à ma question d'ailleurs. Ca rajoute la notion de responsabilité. Est-on responsable de ses choix et à fortiori de ses non choix ?
Photo : Joel D. Levison - Fractions from Mass Media Series
Illustration : Le choix de Sophie à voir ICI. Ou il est question d'un choix de vie ou de mort.
On peut considérer qu'on se dédouane de toute responsabilité en le faisant c'est sûr. On pourra dire plus tard "je n'ai pas choisi, j'ai laissé la vie ou les autres décider à ma place" alors qu'on avait la possibilité de le faire. Il suffirait parfois de dire oui ou non mais c'est sans doute très difficile à faire alors on dit "je ne sais pas" "je ne peux pas" et on attend que les choses se décantent d'elles-même.
Pour beaucoup de gens, ne pas choisir est un art de vivre. Ils se laissent porter par le flot et vont où celui ci les mène.
Pour beaucoup d'autres, la question ne se pose même pas. Ils ont d'autres priorités que celle du choix : survivre par exemple.
J'ai trouvé cette citation quelque part : "dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable".
Ca ne répond pas à ma question d'ailleurs. Ca rajoute la notion de responsabilité. Est-on responsable de ses choix et à fortiori de ses non choix ?
Photo : Joel D. Levison - Fractions from Mass Media Series
Illustration : Le choix de Sophie à voir ICI. Ou il est question d'un choix de vie ou de mort.
Je pense qu'on est responsable de ses choix et que ce n'est qu'en décidant qu'on avance: le destin s'écrit au fur et à mesure de ses choix, et quand on fait le forcing pour obtenir ce qu'on veut, on l'obtient.
RépondreSupprimerChaque action est un pari sur l'avenir. Y compris lacer ses chassures ou boire un café. Il n'y a pas de non-choix. Ne pas choisir sc'est dormir ou se reposer sur l'autre. C'est quand même un choix - mais un choix négatif.
RépondreSupprimerPar exemple, un homme qui aurait à choisir entre deux femmes qu'il aime. S'il ne fait pas de choix, il n'en choisit aucune, il les rejette donc toutes les deux, c'est un choix. Ou il ne choisit pas et jongle avec les deux, c'est aussi le choix de vivre comme cela.
RépondreSupprimerIl n'y a que des choix.
C'est l'évidence.
Mais est-ce que les choix sont libres ? That is the question.
Pour que nos décisions aient un sens, on doit avoir le choix entre divers possible, y compris celui de ne pas choisir
RépondreSupprimerLe non choix peut-être un choix si l'on pense que le choix entièrement libre n'existe pas et que le pouvoir de choisir est une illusion
Le choix par défaut est un choix quand même. Je crois qu'il faut s'en imprégner. Chaque action est un choix, pour reprendre ce que dit Hermes.
RépondreSupprimerLe fait de ne pas choisir peut s'avérer être un mauvais choix.
Tu dis que tu ne parles pas de politique...mais quand même !
RépondreSupprimerTu ne parlais pas de l'abstention aux européennes, là ?
:)
@tous : merci de vos avis éclairés :-)
RépondreSupprimer@CC : figure toi que non, enfin au départ, mais à l'arrivée ça s'applique bien c'est sûr.
Par définition, le non-choix n'est pas un choix... Un peu comme l'anti-matière n'est pas une matière.
RépondreSupprimerChoisir c'est tuer l'autre choix possible celui que l'on ne fait pas.. choisir c'est donc terrasser une petite partie de soi au risque de regrets profonds..
RépondreSupprimerChoisir c'est grandir l'autre petite partie de soi, celle qui peut etre adoucira ces regrets..
Ne pas choisir est le choix de ne rien perdre mais n'est ce pas là un bonheur trop ephémère?
Et si ,moins ephémère mais plus éprouvant, le choix exclusif ne peut resister au temps alors n'était ce pas le choix du non choix le bon choix? Chaperlipopette..