01/03/2009

Bienheureux les fêlés (suite)

Toute plongée que j'étais dans mes expériences cinématographiques, j'ai oublié de m'informer du palmarès des Victoires de la Musique.
Bashung bien sûr... Tous ceux qui l'aiment suspendus à son souffle.
Je me suis souvenue de l'époque où je me sentais vaguement poète et des quelques mots qu'il m'a inspirée. Les voici ici en hommage personnel en espérant que sa voix nous accompagnera encore longtemps. (Je remercie le lecteur de son indulgence).
Redis-moi en face que tout s’efface
Redis le moi. Répète et répète encore.
Que tout s’efface et tout s’oublie
Que tout se calme et tout s’apaise
Dans la douceur des tes baisers
Dans le creux de ma main
Dans la chaleur de mes lèvres
A peine entrouvertes
Emmènes-nous dans l’express
De la félicité
Loin si loin de nos prisons
Dans un état qui ressemble
Au pays du matin calme
Là où tout n’est que silence
Et sérénité
Là où personne ne te met
En joue
Dès le lever du soleil
Là où à la nuit tombée
Tu peux enfin t’allonger
Sur des divans moelleux
Au lieu de plier la nuque
Devant les petits chefs
Dictateurs du dimanche
Tes bras m’ont semblés si légers
Si frêles
Trop peut-être pour porter
Tout ce poids
Et m’empêcher de trébucher
De tomber
Et pourtant, pourtant
L’envie de laisser venir
Laisser le vent du soir décider
Telle George Sand
Telle Simone de Beauvoir
Alors alors cœur doux
Répète encore répète
Que tout s’efface et tout s’oublie
Que tout se calme et tout s’apaise
Dans la chaleur de tes baisers
Sur mes lèvres…



2 commentaires:

  1. magnifique chanson...magnifique texte

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  2. il ne te reste plus qu'à trouver le metteur en musique et l'accompagnateur à la guitare!mais tu en as un sous la main,non?

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