24/10/2008

L'expression du jour

"Il faut que tout change pour que rien ne change".

Cette formule du "conservatisme intelligent" est celle de Lampedusa dans le livre le Guépard. En l’occurrence, il fallait que l’aristocratie italienne accepte une forme de révolution, accepte de perdre apparemment son pouvoir, pour conserver la réalité de celui-ci.

Elle aurait pu aussi être "faute de frappe" pour l'histoire du violeur multirécidiviste qu'on remet dans la nature ou "poupée vaudou" pour parler du manque d'humour de celui qui avait pourtant proclamé préférer l'excès de caricature au manque de caricature.

Non Non Rien n'a changé
Tout tout a continué ...



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2 commentaires:

  1. je ne pige rien à cette note...mais la formule est belle pour justifier la réalité des choses et l'apparence..c'est comme avec les l'écureuil..je te vire de la Direction générale, mais en même temps je te nomme Président du Crédit Foncier, filiale des Caisse d'Epargne..non rien ne change dans ce bas monde sauf les apparences...Cela me rappelle la Révolution française quand l'Aristrocratie a été virée pour laisser place à la Bourgeoisie...non rien n'a changé à cette époque dans le Tiers Etat...
    En conclusion revenons aux valeurs du Moyen Age et de Gilles de Rais " tuons les tous, Dieu reconnaitra les siens"" A quand une vraie purge?

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  2. Oui, et c'est aussi le titre de l'avant dernier bouquin de jean françois kahn.
    Mener toutes les réformes de front, comme dit l'autre, c'est ne rien changer. En vertu du principe de Lampedusa.

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