Me voici revenue du défilé, les pieds en compote mais le sourire aux lèvres, un petit brin de muguet fâné à la boutonnière venant directement du jardin d'une collègue. Nous avons piétiné longtemps sous le soleil sur la place Jean Macé, regardant le cortège passer devant nous. Un papy qui avait mis 2 heures pour venir de Monchat à pieds m'a dit "c'est formidable ce que Sarko a fait, il a réussi à réunir tous les syndicats contre lui". J'ai souri, je n'ai mis qu'une demi-heure pour venir de la Manu. Vincent Peillon nous a rejoints. Arrivés à 10 heures, nous sommes partis à midi en direction de Bellecour. Une fois là-bas, nous avons déjeuné entre filles rue des Marronniers. Le serveur rigolard nous a fait des compliments. Il y avait comme une ambiance de fête et pourtant ... Pourtant les slogans parlaient de chomage, de crise, de paquet fiscal, d'université en danger. "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n'en veut pas de cette société là", "y'en a assez, assez, assez d'cette société, qui n'offre que le chômage et la précarité".
Il y en a assez c'est sûr et se retrouver nombreux dans la rue pour le crier fait du bien même si on sait que le gouvernement fait la sourde oreille. Combien de vies gâchées, combien d'espoirs perdus en attendant ?
Le titre de cette note est, tout le monde l'aura reconnu, un extrait de l'Internationale que nous avons chanté haut et fort aujourd'hui. Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas le passé mais le présent qu'il faudrait gommer, un présent lourd pour beaucoup de nos concitoyens.
Je leur dédie ce brin de muguet anonyme trouvé au hasard du web, qu'il puisse leur porter bonheur et faire que ceux qui nous dirigent retombent un peu sur terre et comprennent enfin qu'on ne dirige pas un pays comme une entreprise, que la santé et l'école ne sont pas des marchandises, les êtres humains non plus. On peut toujours rêver non ?
Il y en a assez c'est sûr et se retrouver nombreux dans la rue pour le crier fait du bien même si on sait que le gouvernement fait la sourde oreille. Combien de vies gâchées, combien d'espoirs perdus en attendant ?
Le titre de cette note est, tout le monde l'aura reconnu, un extrait de l'Internationale que nous avons chanté haut et fort aujourd'hui. Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas le passé mais le présent qu'il faudrait gommer, un présent lourd pour beaucoup de nos concitoyens.
Je leur dédie ce brin de muguet anonyme trouvé au hasard du web, qu'il puisse leur porter bonheur et faire que ceux qui nous dirigent retombent un peu sur terre et comprennent enfin qu'on ne dirige pas un pays comme une entreprise, que la santé et l'école ne sont pas des marchandises, les êtres humains non plus. On peut toujours rêver non ?
On peut rêver mais on peut aussi l'exiger. Perso je me prononce pour une grève générale reconductible jusqu'à satisfaction des revendications.
RépondreSupprimerUn billet sans lien... La lutte n'est plus ce qu'elle était. A propos de Vincent Peillon, va donc voir mon blog...
RépondreSupprimer1er février 2004 :
RépondreSupprimerJanet Jackson crée un scandale aux États-Unis le 1er février 2004 lorsqu'elle dévoile un sein lors du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, retransmise en direct sur la chaîne de télévision CBS.
Cinq ans après, le lundi 4 mai 2009 :
Etats-Unis : la Cour suprême va se pencher sur l'affaire du sein de Janet Jackson.
La Cour suprême des Etats-Unis a accepté lundi 4 mai de se saisir de l'affaire du sein nu de la chanteuse Janet Jackson, qui était apparu en direct à la télévision lors d'une finale de championnat de football américain.
La Cour suprême devra décider si la chaîne CBS doit payer une amende.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-05-04/etats-unis-la-cour-supreme-va-se-pencher-sur-l-affaire-du-sein-de-janet/924/0/340387